Qui connaît soi-même, connaît son Seigneur

j’avais lit dernèriement dans le Forum de questions su cette argoment:
“Qui connaît soi-même, connaît son Seigneur” (Man ‘arafa nafsahu ‘arafa Rabbahu )
j’avais posé la même question à mon très aimè Shaykh Sidi Mustafà Bassir (qu’Allàh soit satisfait de lui) il y à dix ans et il, dans sa générosité et sagesse, m’a donné cette réponse (qu’Allàh le récompense) que je voudrais vous faire participes.
PS-la réponse m’a été donné à voix et puis transcrite en arabe d’un murid avec l’approbation du Shaykh.

* * *

Mudhàkara (Leçon) de Shaykh Sidi Mustafà Bassir
a la Zawiya Sidi Ibrahim Bassir du Bani Ayat – Maroc
le 8/04/1998
sur l’hadith:

“Qui connaît soi-même, connaît son Seigneur”
“Man ‘arafa nafsahu ‘arafa Rabbahu”

Bismillàhi r-Rahmàni r-Rahìm

Et la bénédiction d’Allâh soit sur notre sayyidinà Muhammad et sur ses Compagnons et qu’à eux donnes la paix.

Dans le jour de la Fête des sacrifices (‘Aid Adha), [en souvenir du sacrifice d’Abraham de son fils] le (…) Sîdî ‘Umar l’Italien a demandé à notre Maître (Shaykh) et notre très aimè, Sîdî Muhammad Mustafa Basîr, une explication du mot:

 

“Qui connaît soi-même, connaît son Seigneur” – (Man ‘arafa nafsahu ‘arafa Rabbahu)

le Shaykh a rèpondu, qui Allàh soit satisfait de lui et de nous par lui, en disant:

– “Je demande aide à Allâh et je confie en Lui, ou Allahumma, ouvre-moi l’âme pour exposer clairement et facilite-moi dans ma charge.
Délier (sciogli) l’articulation de ma langue pour qu’ils soient instruits, (yafqahû) de mon discours, l’assistance me vient d’Allâh, à Lui je me remets et à Lui je retourn repenti.

En vérité, à Allâh, Puissant et Très-Haut, appartiennent les qualitès (sifâtun), si aussi au serviteur, et les choses ne connaissent pas si non le propre contraire.
La nuit (layla) connaît le jour (nahâr) et le jour il connaît la nuit,
la santé (sihha) connaît la maladie (mard) et la maladie il connaît la santé,
le sommeil (nawm) connaît la veillée (yaqza) et la veillée il connaît le sommeil,
la famine (masghaba) connaît la satiété (shab‘), et la satiété il connaît la faim ( jû’),
le désaltérer (riyy) connaît la soif (‘atash) et la soif il connaît le se désaltérer,
l’hauteur (‘ulû) connaît la profondeur (sufl) et la profondeur il connaît la hauteur,
l’ignorance (jahl) connaît le savoir (‘ílm), et le savoir connaît l’ignorance, et ainsi de suite.

Le Créateur est Celui qui il crée et la créature est ce qu’il est créé,
le Seigneur est un Patron et le serviteur c’est un serviteur.
Allâh est le Créateur (Al-Khàliq) et le serviteur c’est la créature.
Allâh est Celui qui il pourvoit (Ar-Razzàq) et le serviteur est celui qui n’è bénéficiaire.
Allâh est l’Ancien, le Primordiale (Al-Qâdim) et le serviteur le nouveau.
Allâh est Celui qui il donne la vie (Al-Hayy) et le serviteur celui qui meurt.
Allâh est le Riche, le Suffisant à Soi-même (A-Ghanî ) et le serviteur le pauvre (faqir).
Allâh est le Très-fort (Al-Qawî ) et le serviteur le faible.
Allâh est le Permanent (Dâ’im) et le serviteur l’éphémère (fân).
Allâh est l’Inaccessible (Al-‘Azîz) et le serviteur l’abject.
Allâh est l’Immense (Al-‘Azîm ) et le serviteur le mesquin.
“Allâh est Celui qui il n’est sujet ni à la somnolence ni au sommeil” (Cor. 2,255)”, le serviteur dort, il est distrait et négligent.
À Allâh rien n’est semblable, le serviteur a par contre semblables et ressemblances.
Allâh est l’Existant (Mawjûd), Il est partout, et le serviteur est présent dans un cadre limité: s’il se trouve dans un endroit, effectivement il est là, et pas ailleurs.

En conformité à ceci, il y a clair que les Qualités Divines (Sifàt) ne sont pas égaux à celles de la créature.

Qui connaît soi-même comme il est (limitè), connaît son Seigneur comme il est (sans limites): Allâh le Très Haut ne le cueillent pas les choses vaines, et Lui il ne les cueille pas. Il est le Subtil, le Compenetrante (Al-Latîf ) le Beneinformato (Al-Khabîr).

Il y n’a ni force ni puissance si non en Allâh, le Sublime (Al-‘Alî) l’immense (Al-‘Azîm), (wa là haula wa là quwwata illà bi-Llahi l-‘alì l-‘azim)
La Science (‘Ilm) appartient à Allâh, du dèbut à la fin.

* * *

(Mudhàkara de Shaykh Sîdî Muhammad al-Mustafâ Bassîr, de le 8/04/1998 – a la Zawiya Sidi Ibrahim Bassir – du Bani Ayat – Marocco – raportè en italien/francaise par son murid Umar)

assalamu ‘alaykum
Umar

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