Que pour qu’il M’adorent_2


3 – En nous basant sur tout ce qui a été dit précédemment, que doit-on en déduire? Est-ce que l’homme doit avoir recours aux ‘causes secondes’ (al-asbàb) et travailler, ou doit-il s’abstenir?


Personne ne met en doute le fait qu’il soit nécessaire de s’engager dans la recherche de la subsistance et de tout ce qui peut nous faire vivre correctement dans ce monde, *pour obtenir ce qui a été garanti. C’est Dieu Lui-même qui a mis les causes secondes (asbâb) à notre disposition [comme moyen pour réussir à obtenir ce qui nous est utile].

Il y a cependant une manière répréhensible d’obtenir ce que Dieu a garanti à Son serviteur: quand sa préoccupation pour les choses de ce monde le détourne de ses différentes tâches et devoirs religieux.

Prenons l’exemple de celui qui, appelé à la Mosquée pour prendre part à la prière communautaire du Vendredi (salàt jumu’a), est trop occupé par les «*causes secondes*» (qu’il s’agisse de commerce, d’agriculture ou d’autres tâches) pour s’y rendre au moment prescrit; il ne s’y rendra qu’au dernier moment, avec l’intention de sortir le premier [pour revenir à ses affaires]. Ceci naturellement en espérant qu’il se rappelle cette prière communautaire, et que l’enchaînement des tâches dans lesquelles il est engagé, lui permette encore de pouvoir s’arracher à l’oubli avant que la prière soit terminée.

Ou encore, Dieu a ordonné d’éduquer les enfants, de les faire croître à l’ombre de l’éducation islamique, de faire pénétrer dans leurs coeurs l’amour et la vénération pour Dieu, de surveiller leur conduite, afin qu’ils ne s’éloignent pas de ce que Dieu leur a ordonné, et qu’ils ne tendent pas vers ce que Dieu leur a interdit. Eh bien, quelques-uns n’acquittent pas ce devoir, en soutenant que leurs occupations liées au monde (dunyà) ne leur laissent pas de temps suffisant pour un tel engagement livrant ainsi leur famille et leurs enfants à la merci des différents vents et tâtonnements de la société, ou des flatteries des passions et des désirs.

Dieu tout-Puissant, le Très-Haut a également demandé d’approfondir la connaissance de l’Islam et de la Religion (Din), de réciter le Coran de la meilleure manière, avec diligence et considération profonde*; certains s’éloignent de ces recommandations et cherchent à s’excuser en prétextant que les occupations [du monde] qui se succèdent ne leur laissent pas ce peu de temps qui leur servirait à se tourner vers la récitation du Coran, à se consacrer à l’approfondissement de la Religion et à l’étude de ce qui fait partie de la science sacrée.

Pourtant, il est évidente que dans la fonction pour la quelle Dieu a crèè l’homme en ce monde, font partie, soit les devoirs relatifs à ce monde (recherche de la subsistance rizq), soit les devoirs religieux .

A l’inverse, celui qui se charge des obligations religieuses que Dieu lui a imposées, prend soin autant de lui même que de sa propre famille. Celui là étudiera alors les règles sacrées qui gouvernent la Tradition, approfondira la connaissance des dogmes de l’Islam et des preuves s’y référant, étudiera le Coran, tout d’abord au point de vue de la récitation, et ensuite dans la connaissance de ses sens et de son commentaire. Après, il éduquera sa femme et ses enfants selon les règles de l’Islam. De suite il se tournera vers ce monde en ayant recours aux causes secondes par lesquelles il obtiendra sa subsistance, dans la mesure où Dieu l’a établi pour lui.

Il se consacrera ainsi avec énergie à la recherche du pain quotidien, de toutes les manières possibles et permises du point de vue de la Loi sacrée.

Quoique, à première vue, cela semble faire partie des engagements mondains, en réalité, cela fait partie sans aucun doute des devoirs nécessaires spécialement imposés par Dieu, et ceci, dans le cas où le travail et l’effort pour pourvoir à ses propres besoins son effectués dans l’intention claire de répondre avec ardeur à l’ordre divin.

On rappelle à cette intention les paroles divines suivantes: «Il est Celui qui vous a soumis la terre : parcourez donc ses grandes étendues. Mangez de ce qu’Il vous fournit. Vers Lui est la Résurrection» (Cor. Al-Mulk LXVII,15).

Ainsi, on pourra dire que ces activités, dans la mesure où elles sont appliquées de la manière qui a été clarifiée et avec l’intention dont on a parlé, se rangent dans la catégorie du «saint combat» (jihâd) sur la Voie de Dieu (fì sabili-llàh).

Parmi la collecte de hadiths, At-Tabarânî transmet de Ka’b ben ‘Ajza: un jour l’Envoyé de Dieu (sur lui la prière et la paix divine) et un groupe de ses compagnons (sahàba) sortirent ensemble. Dans la rue, ils virent un homme quitter très tôt sa maison pour aller travailler, ils s’émerveillèrent d’une telle ténacité et de la grandeur à s’y tenir. L’un d’eux dit:«Peut-être quelqu’un comme lui est-il engagé dans le saint combat sur la Voie de Dieu*!» Le Prophète (sur lui prière et la paix divine) lui répondit: «S’il est sorti de sa maison avec le but de travailler pour nourrir ses enfants, il est sur la Voie de Dieu. S’il est sorti de sa maison avec le but de travailler pour se rendre droit et honnête, il est sur la Voie de Dieu. S’il est sorti de sa maison avec le but de travailler pour pourvoir à l’entretien de sa femme, il est sur la Voie de Dieu. Si par contre il est sorti de sa maison pour se conduire avec vanité, ou pour entasser des richesses, alors il est sur la voie du démon (shaytàn).»

4- Qui sont les djinns? Et quelle est la doctrine correcte que le musulman doit soutenir à leur propos ?

L’existence des djinns est certaine, elle est confirmée par des preuves scripturaires qui ne font aucun doute. En effet, il est parlé d’eux dans de nombreux versets coraniques comme ceux dans lequel le Très-Haut, Puissant et Sublime dit: «Et lorsque Nous dirigeâmes vers toi une troupe de djinns pour qu’ils écoutent le Coran» (Cor. Al-Ahqàf XLVI, 29). Ou encore: «Il créa l’homme d’argile sèche comme la terre cuite; et Il a créé les djinns d’un feu sans fumée» (Cor.Ar-Rahmàn LV, 14-15). Sans oublier qu’une Sourate entière du Coran est intitulée «Al Jinn*[les djinns]» (sourate LXXII).

De même, dans la Sunna prophétique, on peut tirer de nombreux hadiths qui parlent d’eux confirmant la vérité de leur existence. Parmi ces hadiths, il s’en trouve un qui est rapporté par Al-Bukhârî, Muslim, At-Tirmidhî, Ibn Ishâq et beaucoup d’autres savants qui connaissent la vie et les oeuvres du Prophète (sur lui la prière et la paix divine).

Dans ce hadith , on raconte que le Prophète (sur lui la prière et la paix divine) entreprit un voyage avec un groupe de ses compagnons (sahàba) pour se rendre au rassemblement de ‘Ukâz. Au même moment, voilà que des démons (shayàtìn) ont été empêchés de recevoir les nouvelles célestes : accueillis par des flammes, les démons qui étaient montés vers le ciel pour les entendre, firent retour en disant: «Pourquoi avons nous été empêchés d’accueillir les nouvelles du ciel et pourquoi avons nous été accueillis par des langues de feu?» Quelqu’un leur répondit: “Ce qui s’est interposé entre vous et le ciel ne peut être qu’un évènement. Allez et parcourez les orients et les occidents de la terre, et regardez ce qui s’est passé». Les démons s’éparpillèrent sur toute la terre, pour voir ce qui pouvait s’interposer entre eux et les communications du ciel. Un groupe parmi eux s’était dirigé vers le Tihâma et trouva l’Envoyé de Dieu (sur lui la prière et la paix divine) qui s’était arrêté dans la localité de Nakhla, durant le voyage vers le ‘Ukâz, en train d’accomplir avec ses compagnons la prière de l’aube (salâtu l-fajr). Quand les démons entendirent le Coran, ils écoutèrent attentivement et s’exclamèrent: «C’est cela qui s’est interposé entre nous et les nouvelles du ciel!» Alors ils firent retour aux gens et leur dirent: «Ô Peuple, nous avons entendu un merveilleux Coran qui guide à la rectitude, et nous avons eu foi en lui. Et nous n’associons rien à notre Seigneur!»

Sur la base de ces indications scripturaires, les Musulmans sont d’accord sur le fait que la foi dans l’existence des djinns fait partie des éléments fondamentaux de la foi en Dieu, et que nier leur existence, ou la mettre en doute, implique la sortie de l’Islam.

En ce qui concerne la nature des djinns, nous avons déjà vu que dans le Coran ils sont créés “min mârigin min nâr”, c’est-à-dire «de feu sans fumée», étant donné que le terme ‘mârig’ indique la flamme pure, qui n’est pas mêlée de fumée.

Nous savons bien qu’il y a des gens qui affirment, avec une attitude de supériorité, ne pas tenir pour vrai l’existence des djinns et ceci parce qu’ils ne les voient pas et qu’ils ne sont pas avertis de leur présence.

À ceux-ci et à semblables opinions, on répondra en disant qu’une chose invisible n’est pas nécessairement inexistante. Un mot sapiential arabe [basé sur la communauté étymologique entre wijdân, ‘essayer’, ‘entendre’, et wugiûd, ‘existence'(N.d.T)] rappelle que «*s’il y n’a pas sensation, cela ne signifie pas qu’il n’y ait pas existence»; et du reste, tous les êtres existenciés ne sont pas perceptibles aux sens.

D’une certaine manière, l’opinion que nous avons mentionnée est semblable à celle d’un homme qui croit fermement en l’existence d’une voiture quand il la voit devant lui; puis quand le chauffeur la met en marche, que la voiture démarre et s’éloigne jusqu’à ce qu’elle soit soustraite à sa faculté visuelle et à ses autres sens: il met alors en doute son existence.

Conclusion

Le concept de ‘ibâda (adoration) ne se limite pas à définir la prière, le jeûne, le pèlerinage ou les règles sacrées sur lesquelles se base l’Islam, non plus que les oeuvres surérogatoires comme le Souvenir de Dieu (adhkàr) et les récitations coraniques, mais comprend tous les efforts qui sont mis en oeuvre dans le but de se rapprocher de Dieu.

Ainsi les oeuvres du commerce, de l’industrie et de l’artisanat, de l’agriculture, du bâtiment font partie de l’adoration, si elles sont vraiment accomplies avec l’intention que nous avons rappelée.

De toute façon, il faut saisir à fond que l’objectif qui vise la satisfaction divine est atteint uniquement quand les oeuvres et les activités que nous avons mentionnées sont accomplies entièrement de manière conforme à la Loi sacrée, et quand elles sont en harmonie avec les autres oeuvres d’adoration fondamentales de l’Islam, tels les rites qui représentent les piliers de la Religion, et tout ce qui fait partie de la bonne éducation spirituelle (adab). La primauté est donnée à la nécessité de s’arrêter sur la connaissance profonde de l’Islam, à travers ses deux sources, -le Coran et la Sunna prophétique-, comme sur la connaissance de base de ses règles sacrées qui s’appliquent à chacun.

Pour bien comprendre notre discours, on devra réfléchir sur les paroles divines suivantes:
«Dieu est la lumière des cieux et de la terre! Sa lumière est comparable à une niche où se trouve une lampe. La lampe est dans un cristal ; le cristal est semblable à un astre lumineux. Cette lampe est allumée à un arbre béni : un olivier ni oriental ni occidental, dont l’huile est près d’éclairer sans que le feu la touche. Lumière sur lumière! Dieu guide, vers Sa Lumière, qui Il veut. Dieu propose aux hommes des paraboles. Dieu est Omniscient. Dans des maisons que Dieu a permis d’élever, et où Son Nom est invoqué; Le glorifient au matin et au soir des hommes que ni le négoce, ni le troc ne distraient de l’invocation d’Allah, de l’accomplissement de la prière et de l’acquittement de l’aumône rituelle, et qui redoutent un Jour où les coeurs seront bouleversés ainsi que les regards.Afin que Dieu les récompense de la meilleure façon pour ce qu’ils opèrent. Et Il leur ajoutera de Sa grâce. Dieu attribue à qui Il veut sans compter*» (Cor. An-Nùr XXIV, 35-38).

Vous devez remarquer que Dieu dans ce passage définit l’ “élite” (nukhba) en ces termes: «… hommes que ni le négoce ni le troc ne distraient [du Souvenir de Dieu]». C’est comme dire : ces hommes sont tels que ni leurs commerces ni leurs affaires ne les empêchent de se consacrer aux devoirs religieux et traditionnels que Dieu leur a imposés, dans le sens précis qu’ils respectent ces devoirs tels qu’ils doivent être respectés, en leur consacrant temps et énergie, sans s’en éloigner et sans rien en diminuer et qu’après les avoir ainsi scrupuleusement accomplis, sans rien escompter, ils se tournent vers les affaires de ce monde, avec l’intention d’observer, en de telles activités, un devoir imposé par Dieu.

De tout ceci on peut en déduire qu’avec le terme ‘ibâda (‘adoration’, ‘condition de serviteur’), on doit entendre quelque chose de plus ample que l’exécution simple des rites. Dieu en effet a imposé à Ses serviteurs d’autres types d’activités qui imprègnent leur vie. On peut dire ainsi que tout ce qui rentre dans les devoirs propres au rôle de «lieutenant, ou Vicaire, de Dieu» (khalîfa) sur terre [qui est coraniquement le rôle de l’homme, N.d.T,], rentre aussi dans la définition de l’ibâda.

Cela exige que l’homme sente profondément, en chaque instant, le sens de être le ‘serviteur’ de son Seigneur, et ce, nonobstant nulle autre position et considération. De cette manière, la personne sera orientée vers Dieu en chaque mouvement de sa conscience (dhamir), comme en chaque mouvement de ses facultés: enfin, en toute sa vie, en ôtant tout autre sentiment que celui d’adorer Dieu, et en considérant que toute autre attitude est une perte de temps, elle réalisera vraiment la «pureté du culte» (ikhlâs) vis-à-vis de Dieu, comme elle réalisera le sens de l’expression coranique «se réfugier en Dieu»

Ainsi donc en Islam, le sens de l’adoration ‘ibâda, est très ample, étant donné que dans un certain sens le ‘travail’ devient rite, le rite devient ‘soin du monde’, le soin du monde devient ‘saint combat’ dans*la Voie de Dieu.

Et encore: la patience (sabr) dans l’adversité est ‘ibâda, la satisfaction du décret de Dieu (ridà bi qadar-Allàh) est ‘ibâda, sourire à son frère musulman est ‘ibâda, s’efforcer de satisfaire les besoins de celui-ci et de l’aider est ‘ibâda. Et en définitive, chaque mouvement et chaque état de calme deviennent ‘ibâda, dès lors que l’intention [niya] se fait pure et est tournée vers Dieu.

Dans son sens le plus vrai et utile, on peut dire que l’*«’ibâda»* consiste à honorer l’Ordre de Dieu, et de prendre en pitié Ses créatures.

En ce qui concerne en particulier le musulman qui vit parmi ceux qui ne croient pas en Dieu (dàr al-khufr), eh bien, quand il travaille, il est dans l’adoration (‘ibâda), quand il est à la maison et qu’il joue avec ses enfants il est dans l’adoration, quand il s’efforce d’apprendre les obligations de sa Religion, il est dans l’adoration; il est aussi dans l’adoration quand il se sent à l’étroit, presque en exil, lorsqu’il applique les enseignements de la Tradition parmi les membres de sa famille et de ses voisins qui ne croient pas en Dieu.

Cela étant, est-il nécessaire d’ajouter que la pureté de l’intention vis-à-vis de Dieu (Béni soit le Très-Haut), se réalise en renouvelant en chaque instant son repentir et son désir de faire retour à son Seigneur, et en veillant à ne pas omettre d’accomplir les prières obbligatoires aux temps prescrits.

Que chacun s’efforce, dans la mesure du possible, de se consacrer au Souvenir (dhikr) du Seigneur aussi bien en son for intérieur que par sa langue, sans oublier la contemplation de son suprême Tuteur. Tout ceci est ‘ibâda. Et la Louange appartient à Dieu.

Quand le musulman réalise tout ce que nous avons expliqué, il percevra alors la valeur de l’oeuvre (et Dieu le soutient dans son accomplissement*!) dériver du Motif qui est à l’origine de l’oeuvre, et non pas du résultat extérieur à celle-ci. La récompense, en effet, n’est pas dans ce qui résulte de l’oeuvre, mais dans l’accomplissement de l’adoration (‘ibâda).

C’est ainsi que l’entendait l’ascétique adoratrice Rabî’a Al-‘Adawiyya en des termes qui scellèrent son existence:

 

“Tous les hommes se consacrent à l’adoration par peur de l’Enfer,
et voient dans le salut abondante fortune ,
ou séjour dans les doux Jardins, en buvant de la source dite Salsabil.
Mais je ne m’intéresse ni au Paradis ni à l’Enfer,
et je n’accepte rien en place de mon Amour.”


Ou encore, dans une autre poésie:

Je ne T’adore pas par désir de Ton paradis,
ni par peur de Ton enfer,
mais seulement parce que Tu es digne vraiment d’adoration”.


C’est cette station spirituelle (maqâm) que doit rejoindre chaque musulman doué d’intelligence dans son rapport avec le Seigneur.

Dieu Lui- même dit en effet (Béni soit le Très-Haut):
«Quant à celui qui nie. Dieu est Indipendent des mondes»
(wa man kafara fa-inna Allàh Ghaniyyu ‘ani al-‘àlamin)
(Cor. Al-‘Imràn III, 97).

Et en Dieu est l’Aide.
La prière et la paix soient sur notre seigneur (sayyid) Muhammad, ainsi que sur sa famille et sur ses Compagnons.

Note
nota 1) L’arabe «* illâ li-ya’budûn*» peut se traduire aussi par «*… que pour qu’ils Me servent*», ou aussi «*… que pour qu’ils soient Mes serviteurs*». Le verbe ‘abada en effet a soit le sens de «*être serviteur*», «*servir », soit de «*adorer*». Dans la conception islamique en effet ‘adorer’ Dieu signifie assumer à son égard la ‘condition de serviteur’ (‘abd). Dans le cours bref de ce sage, nous mettrons en cursive la translittération en caractères latins des termes qui dérivent de ‘abada (ex. ‘ubûdiyya, ibâda etc.), de sorte à rappeler au lecteur que les termes se réfèrent à différents ordres de sens, même si dans la traduction il faut en choisir nécessairement un seul [N.d.T].

nota 2) Il est dit dans le Coran (LV, 31) que les hommes et les djinns, sont définis (ath-thaqalân) comme les*deux «êtres pesants*» ; selon les commentateurs du Coran, cela fait allusion au ‘poids’ que ces deux créatures ont sur la terre, ou encore à l’imposition de la Loi sacrée qui les caractérise à l’exclusion de tout autre être (et qui implique entre autre la ‘pesanteur’ de leurs péchés) [N.d.T].

nota 3) Les «*djinns*» sont êtres subtils doués d’intelligence, comme les hommes*; aussi les djinns peuvent faire le bien ou le mal, et comme il est déclaré dans la note précédente, ils sont sujets à l’imposition de la Loi sacrée. Selon le Coran ils sont créés par “flamme de feu sans fumée” (Cor. LV, 15) et ils ont entendu de la part de l’Envoyé de Dieu, -prière et paix sur lui- la récitation coranique (voir à cette intention la Sourate «*Les djinns*» LXXII) [N.d.T].

Écrit (en arabe) à la Zâwiya Basîriyya [Maroc], édifié au Nom d’Allah,
par Abdu l-Mughith fils du Maître Sidi Muhammad Al-Mustafâ Bassir
(Lundi 26 Ragiab 1427, correspondant au 21 Août 2006)

NB- les traductions en Italien et en Français sont le fruit de la collaboration d’un groupe de Fouqarà

Publication en www.soufisme-fr.com par Umar A.F. date 12.08.2010

* Al hamdu li-Llàhi rabbi ‘alamin *
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